
C'était une décision de justice à plusieurs
millions de dollars. La famille Marley était engagée dans un procès contre
Universal Music Group pour récupérer les copyrights de cinq albums enregistrés entre 1973-1977, alors que Bob Marley était signé par Island, label aujourd'hui propriété d'UMG. Elle l'a perdu.
L'enjeu était de taille. Jugez plutôt : une bataille judiciaire autour des copyrights des albums "
Catch a Fire", "Burnin", "Natty Dread", "Rastaman Vibrations" et "Exodus". Autrement dit, pas les plus mauvais, ni les moins vendus.
La juge américaine Denise Cote (US District Court, Manhattan) a reconnu Universal comme étant le propriétaire légal et de plein-droit des cinq albums enregistrés par le Tuff Gong entre 1973 et 1977 pour
Island, alors dirigé par Chris Blackwell, raconte l'agence de presse Reuters
La famille Marley et ses avocats accusaient UMG de ne pas avoir versé de royalties à leur structure, Fifty-Six Hope Road Music Ltd, et d'avoir brisé un accord conclu en 1995 qui leur donnait des droits sur ces albums. Ils reprochaient enfin à UMG de ne pas les avoir consultés sur l'utilisation des licences, notamment les partenariats noués avec les opérateurs de téléphonie américains pour développer des sonneries avec la musique de Bob. Rita Marley et ses neuf enfants espéraient ainsi récupérer plusieurs millions de dollars en dommages.